dimanche 19 février 2012

La beauté de notre consécration

Mes chers frères et sœurs, en cette journée que l’Eglise universelle a offert aux consacrés je voudrais vous présenter ma petite réflexion autour de notre consécration.
Ma méditation d’hier soir je l’ai focalisée sur Hébreux 10, 5-7, la parole de Dieu de la veille au soir de la fête de la présentation de Jésus au temple. En effet, il est écrit : « Tu n’as voulu ni sacrifice, tu n’as voulu ni holocauste, mais tu m’as formé un corps, alors j’ai dit : voici, je viens. Me voici, seigneur, je viens faire ta volonté ».
Ce passage, nous dit que la Seigneur n’a besoin d’aucune chose de nous pour vivre, mais nous nous avons besoin de Lui pour vivre. Si Dieu n’a besoin d’aucune chose de notre part, que signifie alors les offrandes que nous lui donnons ? C’est seulement une reconnaissance qu’il est notre Dieu, c’est Lui notre Créateur, ces offrandes nous rapprochent de Lui, mais n’ajoutent rien à ce qu’il est.
Si Dieu nos offrandes n’ajoutent rien à Dieu, que veut-Il ? Dieu nous veut nous comme offrande et c’est ce que Lui-même  a fait de son Fils, Jésus que nous suivons dans notre consécration. Dieu qu’on l’aime par-dessus tout et qu’on aime notre prochain comme nous-mêmes. C’est ce que Jésus a fait sur cette terre, il a aimé Dieu, par-dessus tout et il nous a aimé nous jusqu’à mourir sur la croix. Et il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Dans notre consécration, nous sommes à la suite du Christ, la sequela christi à travers les conseils évangéliques est en faite, l’imitation christi. Et notre vie c’est une offrande de nous-mêmes à Dieu, un témoignage de l’amour de Dieu par-dessus tout, comme Jésus, nous affirmons : voici, je viens pour faire ta volonté.
La richesse de cette offrande est qu’elle est incomparable avec celle en nature. Les riches peuvent offrir même des millions, mais ils ne finissent pas souvent ce qu’ils ont, et même s’ils finissaient, ils ont encore la possibilité d’en avoir, car ils gardent encore leur potentialité : leur force physique, mentale et psychologique. Mais la force et la beauté de notre offrande, c’est qu’elle donne tout, même les potentialités physiques, mentales, psychologique à Dieu. N’est-ce dans plusieurs formules de profession, nous disons : je me donne à toi sans réserve. C’est-à-dire, je donne tout à toi. Donner tout au Seigneur, c’est le donner à travers la congrégation dans laquelle je le sers. L’amour de Dieu a un envers qui est l’amour du prochain que nous aimons de l’amour que Dieu nous aime : gratuitement
Qu’elle est belle cette consécration, car elle ressemble à celle de Jésus à son Père, mais elle est aussi difficile, car elle est offerte par la finitude de l’homme. C’est pourquoi, on y reste pas toujours fidèles. Que faut-il faire pour garantir cette beauté, il faut une grâce de Dieu. Si la vocation elle-même est une grâce divine, car l’initiative vient de Lui à son humble serviteur, alors, pour réussir cette entreprise, Dieu a besoin de notre OUI. Ce Oui ne s’arrête pas seulement à la réponse à cet appel, mais il est permanent, donc il doit être nourri par la grâce divine : la prière, la méditation, l’adoration, et surtout l’Eucharistie qui est une synthèse en acte de toute la Foi. Mais nous avons aussi besoin de la chaleur de la Vierge-Marie, mère de toute vocation.

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