dimanche 22 juillet 2012

UN PETIT MOT SUR LE CARÊME

UN PETIT MOT SUR LE CARÊME

Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima dies, qui signifie quarantième (sous-entendu : jour), le quarantième jour étant le jour de Pâques. Le Carême est un temps de pénitence et de conversion, qui s'ouvre avec le mercredi des Cendres et culmine dans la semaine qui précède Pâques, la semaine sainte. Celle-ci commence avec le dimanche des Rameaux (célébration de l'entrée solennelle du Christ à Jérusalem) et inclut le jeudi saint (célébration de l'institution de l'eucharistie par le Christ), le vendredi saint (célébration de la Passion du Christ et de sa mort sur la croix) et s'achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du samedi saint au dimanche de Pâques (jour par excellence du baptême et de l'eucharistie).
Le mercredi des Cendres ouvre  donc ce temps en nous rappelant que sans le souffle de vie de Dieu, hors de son amour, notre être et notre vie ne sont que poussière. Nous sommes alors invités durant quarante jours, par les moyens concrets que le Christ nous a donnés - le jeûne, la prière et le partage - à tourner le dos à tout ce qui conduit à la mort et à nous tourner (c'est la conversion) vers la source de la vie, de l'amour et de la lumière : Le Christ ressuscité dont le cœur, ouvert sur la croix, est cette source. Le temps du Carême permet aux catéchumènes de se préparer à recevoir le baptême lors de la nuit de Pâques et à chaque chrétien de vivre davantage du baptême reçu.
Du mercredi des Cendres à la nuit de Pâques, 40 jours nous préparent à accueillir la Joie de la Résurrection. Pour atteindre ce nombre symbolique de 40, il faut enlever les 5 dimanches du Carême ainsi que le dimanche des Rameaux, car ce ne sont pas des jours de jeûne et d'abstinence. Même pendant le Carême, nous sommes invités, le dimanche, à célébrer la Résurrection du Seigneur. Chacun de ces dimanches donne une nouvelle impulsion au temps du Carême, et constitue comme autant d'étapes sur cette route qui conduit à Pâques. Ces 40 jours de Carême sont à l'image des 40 jours du Christ au désert, à l'image aussi des 40 ans que le peuple hébreu passa au désert, avant d'entrer en Terre Promise. Trois moyens pour vivre ce Carême : Le Christ, et l'Eglise à sa suite, nous propose trois moyens concrets : La prière, le jeûne et le partage.
    • La prière : Découvrir et approfondir la présence vivante et vivifiante du Christ dans notre cœur. La prière et les sacrements constituent la clef de toute la vie chrétienne.
    • Le jeûne : Ce n'est pas tellement à la mode. Nous sommes invités à nous passer du superflu et même du nécessaire pour signifier concrètement que, ce qui seul nous est nécessaire, ce qui seul peut combler notre cœur, c'est le Christ. "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus". Ce jeûne creuse en nous le désir de Dieu. Il ne s'agit donc ni d'accomplir des prouesses ascétiques, ni de suivre des régimes amaigrissants, mais de nous préparer à recevoir Celui qui en se donnant, nous donne tout. Ces efforts peuvent porter sur la nourriture - c'est le premier sens du jeûne - mais aussi sur bien d'autres points qui tiennent une certaine place dans nos vies : TV, loisirs...
    • Le partage : Ce que nous avons et ce que nous sommes sont des dons que Dieu nous fait pour que nous puissions en faire participer ceux qui nous entourent. En parlant des premiers chrétiens, saint Luc écrivait, qu'ils n'avaient qu'un cœur et qu'une âme, qu'ils étaient fidèles à la prière et qu'ils mettaient tout en commun. Ce temps du Carême nous invite ainsi à mettre en commun, à partager, ce que nous avons et ce que nous sommes; c'est-à-dire nos biens matériels, ainsi que notre temps, nos compétences...
  • Vivre ce Carême en Église... pour accueillir ensemble la joie de la Résurrection : La démarche personnelle est importante, mais elle ne peut se vivre pleinement qu'en Église, en paroisse, en aumônerie. Les trois moyens dont nous avons parlé tiennent compte de cette double dimension de notre cheminement vers Pâques, à la fois personnelle et communautaire. Notre conversion personnelle peut donc être guidée et soutenue par des démarches d'Eglise. Ainsi l'Eglise nous invite à intensifier nos efforts le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, et à marquer les vendredi de carême.
Ainsi donc, le mercredi de cendres et le vendredi saint sont deux jours de Jeûne obligatoire pour tout chrétien. Car, le jeûne est une préparation à la joie pascale; il est anticipation du caractère incorruptible du corps destiné à la résurrection; il est signe que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole venant de la bouche de Dieu.
En plus, il y a ce qu’on appelle « action de carême ». C'est-à-dire que chaque chrétien est prié de réaliser quelque chose, une œuvre concrète durant cette période de carême.
On peut aussi, se fixer un objectif à atteindre. Par exemple, devenir le « Sel » de la terre. En effet, il s’agit ici de voir l’usage du sel dans la vie courante et l’appliquer dans notre vie quotidienne :
·         Devenir le sel qui soigne : assistance dans le moment difficile, savoir écouter les autres, chercher ensemble de bonne solutions.
·         Devenir le sel qui donne de la bonne saveur : Etre une bénédiction pour les autres
·         Devenir du sel qui conserve : conserver le secret des autres, la parole de Dieu…

Mais pour que du sel produise ces effets, il faut se dissoudre. Cela renvoi à l’esprit de sacrifice.



mardi 3 juillet 2012

Recollection de la Famille Salvatorienne à Luilu-Saint Pascal

                  Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmené, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfigure devant eux. (Mc 9, 2); telle est  l'idée de l'évangile de ce deuxième dimanche de carême. En ce même dimanche, la famille salvatorienne (pères et frères, sœurs et laïcs) s'est retirée en la paroisse saint Pascal de Luilu pour une récollection dont le thème était : " notre sacerdoce baptismal " avec comme orateur le père Damien Isabell (o.f.m.).
                                                                                                                 Dans son exposé, l'orateur à démontré le pouvoir que nous avons reçu lors de notre baptême (bien que limité). Et par ce dernier,  nous participons au sacerdoce du christ.
Pour mettre en œuvre ce pouvoir reçu, nous devons d'abord nous-mêmes être une offrande, un sacrifice agréable devant Dieu.
Et pour finir, disons ensemble : " Seigneur, tu n'as voulu ni sacrifice, ni holocauste, mais tu m'as façonné un corps et je dis Seigneur me voici ".